Empreinte eau

Méthodologies

Concernant l'empreinte eau, on distingue deux méthodologies.

L'approche volumétrique

Cette méthodologie permet d'identifier l'ensemble des usages de l'eau tout au long de la chaîne de valeur. Elle se décompose sur 3 indicateurs :

• L'eau bleue qui représente l'ensemble de l'eau prélevée en surface ou sous-terre nécessaire à la production du bien ou du service auquel on s'intéresse.

• L'eau verte correspond à l'eau de pluie présente dans les sols et permettant l'alimentation des plantes.

• L'eau grise est la quantité d'eau douce nécessaire pour diluer les polluants présents dans les eaux usées.

Voici une illustration des eaux bleu, verte et grise pour un polo 100% coton issu d'une agriculture conventionnelle en Turquie.

580 L

60 L

120 L

La méthodologie AWARE

Cette méthodologie s'intéresse à la notion de privation d'eau. On regarde pour cette méthodologie l'eau consommée (c'est-à-dire non restituée au milieu d'où elle provient) et on pondère par un facteur qui traduit la disponibilité locale de l'eau.

L'idée derrière cette méthodologie est de traduire la rareté de la ressource : 1L d’eau consommée à un endroit où il y en a peu comptera plus qu’à un endroit où elle est abondante.

Pour avoir un aperçu des risques liés à l'eau sur ses différents site de production, vous pouvez vous référé à des outils comme :

Pourquoi mesurer son empreinte eau ?

Réglementation

Communication

Risques

Face aux arrêtés sécheresses qui se multiplient dans certaines zones géographiques, connaître l'empreinte eau de ses produits peut être un véritable outil d'aide à la décision stratégique.

Connaître son empreinte eau et se rendre compte de sa dépendance tout au long de sa chaîne de valeur est la première étape dans la réalisation de la cartographie des risques liés à cette ressource.

Communiquez auprès de vos clients, remontez vos indicateurs eau dans vos reporting extra-financiers. Faites en un marqueur d'engagement et de différenciation dans votre stratégie RSE.

Pour illustrer, voici deux cas d'usage concrets d'utilisation de l'empreinte eau.

Cas d'usage n°1 : empreinte eau et consommation directe

Nous avons rencontré une cuisine collective dans le bassin versant de la Durance. Face aux sollicitations de la préfecture qui invite à réduire ses consommations d'eau pendant les périodes de sécheresses, notre client souhaite connaître les consommations d'eau directes de ses différents menus pour les hiérarchiser et pouvoir choisir les menus en fonction du niveau d'alerte sécheresse.

On remarque notamment que les consommations d'eau les plus importantes vont être liées au lavage des légumes et au refroidissement de certains aliments.

Cas d'usage n°2 : empreinte eau et consommation indirecte

Cette fois-ci, nous nous intéressons à un cas dans le secteur textile. L'entreprise souhaite comprendre son impact et ses risques vis-à-vis de la ressource eau afin d'établir un plan d'action pour réduire l'empreinte eau de ses produits.

Nous avons cartographié les consommations d'eau tout au long de la chaîne d'approvisionnement et évalué les risques vis-à-vis des zones de production de ses matières premières.

On remarque une forte influence sur la consommation d'eau des zones d'approvisionnement des matières premières et du type d'agriculture (conventionnelle ou biologique).

En étudiant les projections climatiques dans les régions d'approvisionnement, on peut établir des zones de vigilance particulièrement sensibles à la raréfaction de la ressource eau.

Construisons les outils vous permettant de prendre les bonnes décisions